Le roman de la révolution numérique est sous-titré par Stéphane Ternoise "Hors Goncourt 2013."
Le miracle n'aurait pas été que ce roman obtienne le Goncourt mais que de François Busnel à Jérôme Garcin en passant par leurs consoeurs et confrères, ce roman soit présenté comme s'il avait été publié par Gallimard.
Alain Beuve-Méry osera-t-il ? Lui qui semble conscient du problème.
Lui qui répond "c'est vrai. Mais quand le film est bien. On fait quoi" quand il est interpellé sur twitter d'un "La France reste un pays où les journalistes s'intéressent aux romans des éditeurs amis."
Sera-t-il le premier à comprendre que la littérature peut exister ailleurs, qu'il peut y avoir une cohérence à souhaiter l'indépendance et qu'il n'est pas du devoir des médias de maintenir les situations acquises des éditeurs traditionnels ?
Le dialogue s'est arrêté là, il n'a pas répondu à
"A force de vous intéresser aux amis, vous n'avez plus le temps de regarder ailleurs ! Le temps n'est pas extensible !"
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